Valérie Marcil

Sciences médicalesSciences de la santé
Professeure agrégée
Faculté de médecine - Département de nutrition
514 345-4931, poste 3272

Expertise de recherche

  • Cancers pédiatriques
  • Désordres cardiométaboliques
  • Maladies inflammatoires intestinales
  • Scoliose idiopathique de l’adolescent
  • Nutrition

En tant que chercheuse et nutritionniste, mes intérêts de recherche portent principalement sur la nutrigénomique, le métabolisme lipidique, les processus inflammatoires et oxydants, les pathologies cardiométaboliques, les maladies inflammatoires de l’intestin, la génétique, l’épigénétique, le microbiote intestinal, l’aspect métabolique des maladies complexes et l’impact de la nutrition sur les maladies.

Notre laboratoire s’intéresse tout particulièrement aux effets secondaires métaboliques retrouvés chez les survivants de cancers pédiatriques. Parmi les séquelles observées, on note une plus forte propension à l'obésité, la résistance à l'insuline, l'hypertension artérielle et aux dyslipidémies, toutes des composantes du syndrome métabolique. Nous étudions ces effets néfastes des traitements des cancers et leurs mécanismes sous-jacents, soit les processus épigénétiques et les changements du microbiote intestinal dans la régulation des processus inflammatoires et oxydants. Nous visons aussi à évaluer des thérapies nutritionnelles et nutrigénomiques dans le but de développer des approches personnalisées qui permettront de prévenir les complications métaboliques des traitements.

Nous étudions le rôle du stress oxydant en relation avec la nutrition dans la pathophysiologie des maladies inflammatoires de l’intestin, soit la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse. L’étiologie de ces pathologies complexes, qui prédisposent aux cancers, implique d’importants mécanismes comme des changements du microbiote intestinal et des régulations épigénétiques. Avec une approche nutrigénomique, nous étudions l’impact de diverses composantes et molécules nutritionnelles sur les processus inflammatoires et sur le devenir de la maladie, en fonction du bagage génétique des patients.

Notre laboratoire investigue aussi la contribution des composantes métaboliques dans la physiopathologie de la scoliose idiopathique de l’adolescent, maladie pour laquelle la cause demeure inconnue. Par exemple, nous travaillons à approfondir, en relation avec la génétique, le rôle des adipokines, des peptides gastro-intestinaux, du microbiote intestinal, du stress oxydant, de l’inflammation et de certaines vitamines et minéraux son étiologie.